Le mois de novembre marque le retour du froid, des pluies soutenues et des journées plus courtes. C’est aussi le moment où les foyers se replient dans leur cocon… avant l’hiver. Pourtant, c’est justement à cette période que les sinistres habitations se multiplient : infiltrations, fuites, dégâts des eaux, incendies domestiques ou gel de canalisation.
Autant de situations où l’on mesure l’importance d’avoir une assurance habitation solide, claire et adaptée à son mode de vie.
Les assureurs le constatent chaque année : de novembre à février, les déclarations de sinistres habitation augmentent de près de 30 %.
Pourquoi ?
Parce que la météo change, bien sûr — pluies abondantes, gelées, vents violents — mais aussi parce qu’on vit davantage à l’intérieur, et que les installations (chauffage, électroménager, plomberie)
sont davantage sollicitées.
En Picardie comme en Normandie, le climat océanique et les hivers humides accentuent ces risques :
Les toitures anciennes ou les gouttières encombrées provoquent des infiltrations ;
Les tuyauteries exposées au froid peuvent céder après une nuit de gel ;
Les poêles et cheminées rallumés sans vérification peuvent être à l’origine d’incendies.
Ces situations ne sont pas rares… et elles rappellent que “petit dégât” ne rime pas toujours avec “petite facture”.
C’est le sinistre le plus courant en France, représentant près d’un tiers des indemnisations habitation.
Mais beaucoup d’assurés ignorent encore ce que couvre exactement leur contrat.
Exemple :
Une fuite sur une canalisation encastrée ? La plupart des contrats prennent en charge les réparations des dégâts (plafond, mur, parquet), mais pas toujours la recherche de fuite.
Autre cas : infiltration par la toiture après un orage ? Certaines formules ne couvrent que les dommages liés à une tempête “reconnue par arrêté”, et non les pluies battantes d’un simple week-end de
novembre.
C’est là toute la différence entre un contrat “standard” souscrit en ligne et une couverture personnalisée bâtie avec un courtier local.
Car un courtier sait adapter le niveau de garantie aux réalités de votre habitation : maison ancienne, appartement en copropriété, résidence secondaire, etc.
Et surtout, il vous aide à éviter les zones grises : celles où les clauses d’exclusion se révèlent au pire moment.
Nos régions sont belles… mais parfois capricieuses.
Entre les plaines humides de la Somme, les falaises de la côte d’Albâtre et les vallées de l’Oise, le risque d’inondation ou d’infiltration reste présent.
Les statistiques le prouvent : en Picardie, près de 50 communes sont classées en zone inondable, et en Normandie, certains secteurs côtiers sont exposés aux remontées de nappes phréatiques.
Ces réalités locales justifient pleinement un suivi sur mesure :
Un contrat habitation adapté à la topographie du terrain ;
Une garantie “catastrophes naturelles” bien paramétrée ;
Une couverture pour les dépendances, abris de jardin ou garages souvent oubliés.
Un courtier de proximité, installé sur le territoire depuis des décennies, connaît ces particularités régionales. Il sait où le risque est plus marqué, où les compagnies peuvent exiger
une franchise spéciale ou une attestation complémentaire.
Et surtout, il anticipe — avant que la pluie ou le gel ne s’invitent.
L’assurance habitation ne remplace pas l’entretien, mais elle le complète.
Avant les grands froids, quelques gestes simples peuvent limiter les risques :
Purger les radiateurs et isoler les tuyauteries dans les pièces non chauffées ;
Nettoyer les gouttières pour éviter les débordements ;
Vérifier les joints de fenêtres et les aérations ;
Faire contrôler sa chaudière ou son poêle à bois ;
Ranger les objets extérieurs susceptibles d’être emportés par le vent.
Ce sont des gestes de bon sens, mais ils permettent aussi de préserver la validité de vos garanties : en cas de sinistre, un expert peut refuser l’indemnisation si l’entretien n’a pas
été jugé suffisant.
Encore une fois, un courtier peut vous rappeler ces points de vigilance lors de la révision annuelle de votre contrat.
Avant l’hiver, prenez quelques minutes pour relire votre contrat. Posez-vous ces questions simples :
Quelle est la franchise en cas de dégât des eaux ou d’incendie ?
Les dépendances et annexes sont-elles couvertes ?
Ai-je une option “valeur à neuf” sur le mobilier ?
Mon contrat inclut-il la responsabilité civile du voisinage (utile en cas de fuite chez moi qui atteint le logement d’à côté) ?
La garantie “assistance” comprend-elle un relogement temporaire ?
Ces détails changent tout. Et si les réponses ne sont pas claires, c’est précisément le moment de prendre rendez-vous avec votre courtier pour faire le point.
Quand un sinistre survient, la première réaction est souvent le stress : qui appeler ? comment déclarer ? Serai-je indemnisé ?
Un courtier de proximité, c’est un interlocuteur direct, un visage connu, un professionnel qui défend vos intérêts auprès de la compagnie d’assurance.
Il vous accompagne :
Dans la déclaration du sinistre ;
Dans la constitution du dossier ;
Et dans la négociation de l’indemnisation s’il y a litige.
C’est ce suivi humain, souvent oublié dans les plateformes en ligne, qui fait toute la différence.
Et après 30 ans d’expérience en Picardie et Normandie, PAC 80 en a fait sa marque de fabrique : la proximité, le conseil, la confiance.
Novembre est le mois idéal pour vérifier la solidité de sa couverture habitation avant les grands froids. Car les aléas de la saison ne préviennent pas : une fuite, un court-circuit ou une tempête peuvent transformer une soirée tranquille en casse-tête administratif.
Un contrat bien pensé, révisé avec un professionnel, évite bien des mauvaises surprises.
Alors avant que l’hiver ne s’installe, prenez le temps d’un simple rendez-vous :
un café, un contrat, un échange et la certitude d’être vraiment protégé, chez vous, en toute saison.